Le rapport d’activité OPEN pour l’année 2020 est maintenant disponible.
Encore merci à tous les adhérents sans qui le cluster n’existerai pas ainsi qu’au conseil d’administration pour leur implication.
Pour le consulter, c’est par ici !
« OPEN NC, c’est l’occasion unique de regrouper des acteurs et des experts venant d’horizons différents (matériel, conseil, services, communication…) et de créer des synergies dans un contexte non concurrentiel. Tout reste encore à construire ici, place au boom du numérique ! »
Mehdi Hassouni - Directeur de IS2 Nouvelle-Calédonie« C’est indispensable pour moi d’intégrer un cluster comme OPEN NC afin de savoir tout ce qui se fait et tout ce qui va se faire en local au niveau digital avant d’aller chercher des compétences en dehors du territoire. »
Delphine Mallet - Créatrice de Visioon« Étant une petite structure en Nouvelle-Calédonie je dois tout faire en même temps et le fait de rejoindre un cluster comme OPEN NC me permet de rester en veille, de m’informer sur le secteur et de provoquer des rencontres ce qui est extrêmement important pour moi. »
Matthieu Lesage - Gérant de E-formationLe rapport d’activité OPEN pour l’année 2020 est maintenant disponible.
Encore merci à tous les adhérents sans qui le cluster n’existerai pas ainsi qu’au conseil d’administration pour leur implication.
Pour le consulter, c’est par ici !
La commission cybersécurité travaille depuis quelques mois sur la création d’une lettre d’information dédiée à la cybersécurité dans le but de pouvoir vous informer sur le sujet.
Cette newsletter mensuelle se compose d’une partie Actualité avec un focus sur la Nouvelle-Calédonie grâce notamment au Honeypot installé par Julien Frasson (MF2G) et Xavier Bahuon (Action Cyber). Nous pouvons ainsi avoir une idée du nombre d’attaques que subit le territoire.
Vous obtiendrez également des conseils si vous êtes victime et des bonnes pratiques à adopter.
Enfin, en dernière partie, retrouvez toutes les alertes, menaces, incidents et recommandations en cours.
Encore merci à la commission cybersécurité et aux contributeurs – Serge Keller (CCI), Romuald Guillou (Optimium), Julien Frasson (MF2G), Xavier Bahuon (Action Cyber), Laurent Verolin (Gendarmerie Nationale), Laurent Rivaton (AdDo).
Pour consulter la newsletter c’est par ici
Bonne lecture à vous, et inscrivez-vous pour la recevoir directement dans votre boite !
L’État a confié à Bpifrance en lien avec France Num, la mise en œuvre d’un programme d’accompagnement collectif des TPE/PME en matière de transformation numérique.
Le programme prévoit deux types d’accompagnements :
Les accompagnements sont gratuits pour les entreprises bénéficiaires. Une rémunération est prévue pour le groupement d’organisme qui propose un de ces types d’accompagnements.
Nous avons proposé notre candidature pour mener des actions de sensibilisation envers les entreprises calédoniennes. En effet, nous pensons que le numérique constitue un levier de performance pour les organisations, quel que soit leur domaine d’activité et leur taille.
Afin d’être éligible, notre dossier devait montrer que nous sommes en capacité d’accompagner au moins 1 500 entreprises, avec en cible privilégiée, les TPE. Et que nous avons également au sein de notre réseau des professionnels experts capables d’animer ces ateliers de sensibilisation.
Nous avons donc monté un dossier avec les adhérents OPEN volontaires, plus d’une dizaine ont répondu à l’appel. Nous nous sommes également rapprochés des chambres consulaires, et des organisations patronales qui étaient toutes séduites par le projet et nous ont confirmé leur soutien auprès de leurs ressortissants respectifs.
Vous trouverez tous les détails de l’AAP qui est en ligne.
Nous n’avons malheureusement pas été sélectionné pour ce projet. Mais il est cependant relancé le 26 mars avec une réponse pour le 30 avril et souhaitons encore une fois nous positionner.
La certification ICDL (pour International Computer Driving Licence) permet d’évaluer les compétences numériques de ses collaborateurs. Elle intervient principalement lors d’un recrutement ou pour mesurer les progrès accomplis au sein d’une entreprise. Sur le territoire, cette évaluation est assurée au sein du cluster Open.
Le fait d’être une île du Pacifique ne met pas la Nouvelle-Calédonie à l’abri des cyber-risques, bien au contraire ! Ces dernières années, la protection des données et de l’information des entreprises locales a révélé
Laurent Rivaton, expert en cybersécurité (AdDo) et administrateur OPEN a proposé un atelier à l’École de la Réussite. Il était accompagné par Myriam Sanchez, ingénieure pédagogique (Improve) et trésorière d’OPEN.
Une première rencontre en juillet a permis de présenter l’univers de la cybersécurité à 9 stagiaires de l’École de la Réussite. L’intérêt porté par cette initiation a motivé Laurent Rivaton et l’École de la Réussite à proposer un atelier technique.
L’atelier cybersécurité a eu lieu le mercredi 9 septembre 2020. Neuf stagiaires y ont participé. Leur mission : créer pas à pas un programme en python (langage de programmation open source) pour exploiter une faille de sécurité de type « écrasement mémoire », ou « buffer overflow », et prendre le contrôle à distance de l’ordinateur de la victime.
L’observation des participantes d’un point de vue ingénierie pédagogique ciblait l’ objectif de concevoir dans un second temps un pré-module formation de base pour les publics ayant quitté la formation initiale avant l’obtention du bac. Les stagiaires ont été divisé en quatre équipes : trois de deux et une de trois. Chaque équipe avait deux ordinateurs : un sous Kali Linux pour le poste attaquant et un sous Windows pour le poste victime.
L’atelier, d’une durée de 3h environ, s’est déroulé en 11 étapes :
Les quatre équipes ont été jusqu’au bout de l’exercice avec un programme d’attaque opérationnel et 2 d’entre elles se sont distinguées par la pertinence des questions, l’esprit de relever un challenge.
Nous voulions encore remercier l’École de la Réussite pour leur confiance et les neuf femmes qui ont participé à cet atelier pour leur engagement.
Cet OPEN BOOK fait suite à l’OPEN MEETING du 23 juillet
2020 qui s’est tenu à la CCI. Nous avons retranscrit par écrit
la conférence donnée ce soir-là.
Jean-Marc Brecard (Codigis) était un charge de l’animation.
Xavier Bahuon (Cyber Action), diplômé d’un Master en
cybersécurité, certifié CISSP et formateur agréé DFPC, a
rédigé les parties 1 et 2.
Laurent Rivaton (AdDo), certifié CEH, CISSP, OSCP, et
formateur agréé DFPC a traité les parties 3 et 4.
Lors de cette soirée, les invités avaient la possibilité
d’interagir avec les intervenants via l’application Sli.Do et
ainsi poser des questions et réagir aux commentaires.
L’ensemble des questions posées et leurs réponses font
l’objet de la dernière partie de ce document.
En espérant que cette restitution saura vous convaincre du
potentiel de la filière cybersécurité en Nouvelle-Calédonie.
Adhérente au cluster, la société Acor est spécialisée dans les logiciels de gestion.
Laetitia, peux tu me dire un mot sur ton parcours
Spécialisée en Développement territorial, ma première partie de carrière est dédiée aux politiques publiques de l’Emploi-Formation. Progressivement, mes missions évoluent et s‘orientent vers l’élaboration de stratégies de transformation, d’adaptation et de conduite du changement.
En Nouvelle-Calédonie, j’intègre ACOR Logiciel de Gestion, où je coordonne les prestations de conseils, de formation professionnelle de premier niveau comme de perfectionnement sur une gamme très large de solution (Sage, Ciel ou EBP).
ACOR est intégrateur d’une gamme complète de logiciels d’éditeurs reconnus : SAGE, CIEL et EBP. Cette diversité catalogue permet de répondre aux besoins de la majorité des entreprises calédoniennes.
Quelles ont été tes motivations pour rejoindre la commission « formation » du cluster OPEN nc
Résoudre les problèmes de formation et de recrutement pour des secteurs en tension, a été aux cœurs de mes premières missions. Au sein de la commission Formation, j’ai à nouveau l’opportunité de coconstruire des outils afin d’améliorer la capacité de recrutement et de croissance de mon secteur d’activité actuel. Je crois énormément au pouvoir de l’action collective.
Cette période de confinement que nous venons de vivre a demandé aux entreprises calédoniennes de s’adapter?
Les mesures de confinement ont été imposées dans l’urgence. Du jour au lendemain, le télétravail est instauré brutalement au sein des entreprises, souvent sans préparation.
Certaines entreprises n’avaient pas d’outils collaboratifs, il a alors fallu les adopter rapidement. D’autres ont malheureusement dû faire face à des cyberattaques, la nécessité de faire des efforts pour sécuriser les postes informatiques est devenue indéniable.
A l’inverse, d’autres y ont vu l’opportunité d’accélérer leur processus de digitalisation de leur organisation au travail. Pendant le confinement, nombre de nos clients nous ont sollicité pour trouver une solution sûre et sécurisée qui leur permette de gérer leur entreprise à distance.
Depuis des années déjà, ACOR valorise la “transformation numérique” au sein de toutes les activités économiques, aujourd’hui nous pouvons affirmer que l’heure n’est plus à la prise de conscience, mais à la mise en œuvre une stratégie de transition digitale.
Quelles sont les questions les plus fréquentes des entreprises que vous accompagnez ?
Globalement tous nos clients ont continué à accéder à leur base commerciale ou comptable, notamment grâce à la mise en place d’outil « simple » de connexion à distance comme TeamViewer ou encore un VPN. Face à ce type de sollicitations, nous relayons systématiquement vers nos partenaires dont c’est le cœur de métier et l’expertise.
Cependant plusieurs de nos clients ont souhaité aller plus loin que la mise en place d’un accès à distance et ont entamé une réflexion plus globale sur leur informatique de gestion. Si nous avons été sollicités, c’est essentiellement par des entreprises qui avaient déjà outillé leurs équipes pour du télétravail et qui pendant le confinement souhaitaient passer un nouveau cap numérique.
En revanche, il a fallu expliquer que nos formations ne s’arrêtaient pas, mais qu’elles devaient se faire différemment en s’adaptant aux circonstances et en prenant en compte toute la diversité des situations de nos apprenants. Toute notre équipe s’est fortement mobilisée pour promouvoir le recours aux outils collaboratifs afin d’assurer une continuité pédagogique à distance. Le plus compliqué n’a pas été de faire accepter l’outil, mais le changement de perspective pédagogique. Passé la première session, les retours ont été unanime : Le formation à distance, ça marche !
Quelques conseils pour mieux se préparer ou rendre cette organisation plus pérenne à l’avenir.
En premier lieu, le télétravail pose un certain nombre de défis en matière de sécurité informatique.
Il est important de rappeler qu’aucune protection technologique ne sera utile si les utilisateurs n’adoptent pas des mesures de travail sûres et sécurisées. Les nouveaux venus dans le monde du télétravail auront tout particulièrement besoin d’être informés et formés à ce sujet.
Recourir aux outils collaboratifs, notamment pour continuer à se former.
En télétravail, la production repose sur la qualité des outils à disposition pour faciliter la gestion de son entreprise à distance. Il est essentiel de pouvoir recourir à des outils collaboratifs, ils se sont d’ailleurs particulièrement bien développés pendant cette crise sanitaire. Ils favorisent la communication et l’articulation des équipes pour faire de cette nouvelle organisation de travail une nouvelle force.
Quant à la formation, plusieurs solutions techniques existent d’ores et déjà qui permettent de diffuser d’animer des formations et d’assurer le lien pédagogique à distance. Les formats proposés sont très flexibles et présentent de nombreux avantages : Gain de temps, adaptation du rythme…
Avec les bons outils, méthodologie et organisation, l’obstacle n’est pas insurmontable.
Par exemple, le développement des solutions Cloud qui permettent aux structures de toutes tailles de profiter des meilleures technologies avec un minimum d’investissement à long terme. Le déploiement est facilité puisque l’installation et les mises à jour sont guidées à distance par le prestataire. En métropole le logiciel en ligne est très répandu et l’offre très variée. Localement, le recours à ces solutions par nos entreprises est de plus en plus fréquent mais reste marginal. La période actuelle est pourtant propice à cette prise de décision.
Plus que jamais, le suivi, le Reporting est la clé d’une gestion de crise efficace.
La plupart des entreprises ne peut pas se permettre des coûts supplémentaires, des retards ou des ressources manquantes, qui se traduiraient par une perte massive de retour sur investissement tout au long de l’année. Avec un bon outil de centralisation des données, vous devriez être en mesure d’obtenir des rapports pertinents. Vos systèmes de suivi et de centralisation des données doivent être synchronisés afin d’obtenir des informations en temps réel, vous permettant de prendre des mesures immédiates si nécessaire. Les tableaux de Reporting, type “Business Intelligent” deviennent incontournables pour piloter son activité.
Outils communication bancaires
Enfin une dernière priorité à notre sens c’est de pouvoir gérer efficacement les échanges financiers avec ses clients, ses fournisseurs et ses partenaires bancaires. Il existe des solutions spécialisées et sécurisées pour optimiser toutes ces transactions, que l’on soit TPE ou Multi-société.
Réécouter le podcast de la « Case Mag » sur NC 1 ere pour un tour d’horizon de la filière numérique en Nouvelle-Calédonie avec Julien CHABLE de NCIT, vice président de notre cluster, César DELISLE de Hightest, Sylver SCHORGEN et Eric OLIVIER de l’Observatoire du Numérique.

Échange avec Romain Chavigny, responsable de SHOP.NC
Romain, pouvez-vous nous faire un petit historique de Shop.nc ?
Lancé en 2014, Shop.nc a été l’un des tout premiers site e-commerce (Marketplace*) de Nouvelle-Calédonie. À l’époque, le commerce en ligne n’était pas vraiment dans les habitudes des calédoniens, consommateurs et commerçants ! La toute première étape a été de démarcher et convaincre des points de vente locaux à s’ouvrir à ce nouveau canal de distribution. Au départ, cela ressemblait plus à un gros inventaire en ligne puis le modèle s’est mis en place.
Jusqu’en 2018, deux principales plateformes de e-commerce, Shop.nc et TopMarket.nc, se faisaient concurrence avec des qualités propres. Shop.nc avait misé sur l’ergonomie et le marketing, TopMarket.nc avait en revanche une infrastructure technique plus aboutie et évolutive. Les deux sociétés ont par la suite fusionné pour offrir une Marketplace unique.
Quel est le modèle de Shop.nc ?
Shop.nc est une Marketplace (place de marché), un site internet sur lequel tous les commerçants calédoniens ont la possibilité de vendre leurs produits ou leurs services moyennant, une commission prélevée et un système d’abonnement. Les produits sont organisés par rubrique et suivent les stocks disponibles en boutique, les promotions… Les clients peuvent faire leurs paniers avec paiement sécurisé en mixant les produits de commerçants divers, nous regroupons les commandes et les livrons.
L’une de nos forces est de proposer uniquement des produits distribués par des structures calédoniennes, nous ne sommes pas sur le même marché que les grosses plateformes internationales et nous souhaitons activement valoriser la production locale. Nous misons aussi sur le service et la réactivité, 95% des retours clients sont positifs. Nous livrons Nouméa et Grand Nouméa en 24/48H et la Brousse en 72H, nous travaillons également en partenariat avec l’OPT pour les expéditions en Océanie et l’international, ainsi que le fret et aérien et la CMI par exemple sur les îles. Nous avons aussi des clients en métropole ou dans le Queensland, nostalgiques des bons produits calédoniens !
Tous les produits disponibles sur la plateforme sont directement récupérés dans les différents magasins partenaires, et nous livrons à domicile ou dans des points relais partenaires.
Côté effectif, nous sommes 5 à ce jour avec des compétences propres (marketing, commercial, technique, stratégie…) et nous bénéficions des fonctions supports de la société Skazy avec laquelle nous sommes en lien. Ensuite, nous avons une flotte de livreurs, en général 4 personnes, 6 à 8 pour la période des fêtes de fin d’année. Le nombre de commandes est variable avec une base de 50 commandes par jour, cela monte à plus de 250 par jour durant les périodes de Noël, le blackfriday ou bien encore les soldes.
Enfin, nous avons une véritable expertise dans le e-commerce et proposons différentes options, nous pouvons par exemple développer des sites en propre pour certains commerçants qui souhaitent intégrer leur boutique en ligne mais aussi proposer un site web à coût extrêmement réduit aux artisans calédoniens grâce à un partenariat avec de la CMA. Notre offre est adaptée à tous secteurs d’activités et à toute taille d’entreprise.
Ce qui a changé pendant cette période de confinement dans votre organisation ?
C’est vrai qu’en ce moment, nous dormons très peu ! Nous avons plus de 250 commandes par jour, nous avons donc dû augmenter le nombre de livreurs, réorganiser notre support client, accroître notre proximité avec tous nos vendeurs, mettre en place des procédures spécifiques pour ne pas perdre en efficacité malgré le télétravail. Je tiens d’ailleurs à remercier toute l’équipe qui fait le maximum pour satisfaire tout le monde malgré toutes ces nouvelles contraintes.
Il y a aussi quelques changements d’organisation avec des commerçants fermés au public, ce qui complique la collecte de certains produits. Il faut également respecter les gestes barrières tout en gardant la qualité de service et des délais de livraison raisonnables. Nos équipes planifient chaque jour la livraison de produits de première nécessité pour permettre aux calédoniens confinés de continuer à ne pas se déplacer.
Enfin, nous proposons des produits supplémentaires car les clients préfèrent éviter de sortir, je pense aux paniers de fruits et légumes de Pierrette de l’Ecopanier par exemple, nous en livrons plus d’une centaine chaque jour avec un réseau logistique dédié, en partenariat avec Arc en ciel, qui était en baisse d’activité avec la fermeture des vols. Depuis le début du confinement, nous absorbons les surcoûts logistiques inhérents à la gestion de cette crise afin de ne pas impacter nos tarifs de livraison historiquement bas sur tout le territoire : 600F Nouméa, 900F Grand Nouméa et 1200F Brousse et îles.
Des évolutions à venir ?
Il faut toujours faire évoluer le modèle. Du point de vue du site, nous allons revoir prochainement l’ergonomie pour faciliter la lisibilité des produits et le suivi des commandes. Nous nous appuyons en priorité sur des partenaires locaux, d’ailleurs certains sont adhérents du cluster numérique OPEN, et nous sommes en recherche constante de solutions technologiques et humaines pour nous accompagner dans notre développement.